Le Phare, un outil de communication

Pour faire connaître sa marque de champagne créée en 1909, Joseph Goulet décide de faire un coup de publicité. Il décide de faire construire un phare sur une butte, au milieu du vignoble champenois ! Le soir, la lanterne se met à tourner et éclaire les collines de Verzenay jusqu’à être visible depuis Reims. C’est l’un des premiers édifices de la région en béton armé.

Les années folles du Phare

Au pied du phare, un restaurant et un théâtre étaient installés dans des bâtiments annexes. Une « guinguette » populaire fut également ajoutée pour faire face à l’engouement suscité par l’édifice qui devient rapidement un lieu de rencontre incontournable des Rémois et des Sparnaciens. L’accès au phare était facilité grâce au CBR (Compagnie des Chemins de Fer de la Banlieue Rémoise) qui desservait la gare de Verzenay, aujourd’hui disparue.

De l'après-guerre au musée de la vigne

Durant la seconde guerre mondiale, le phare était utilisé comme poste d’observation. Au lendemain de la guerre, seule la tour en béton armé a résisté aux tirs. Les bâtiments annexes ont tous été détruits mais le phare est sauvé de l’effondrement.

Durant de longues années, il a été laissé à l’abandon. C’est en 1987, qu’il est racheté par la commune de Verzenay à une maison de champagne. En 1994, la communauté de communes Vesle Montagne de Reims prend en charge le projet de réalisation d’un écomusée de la Vigne. Celui-ci a ouvert ses portes le 3 octobre 1999.

En 2017, le phare de Verzenay a rejoint les équipements de la nouvelle communauté urbaine du Grand Reims.

Le Phare aujourd'hui

Aujourd’hui, le phare propose plusieurs prestations aux visiteurs. Une fois les 101 marches gravies, le belvédère permet une vue à 360° sur le vignoble. L’écomusée offre une visite commentée sur l’histoire de la champagne. En fin de voyage, l’espace dégustation donne la possibilité de goûter les plus prestigieuses cuvées de viticulteurs de la montagne de Reims.

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